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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 14:36

fruit défendu

 

LE CHOIX

 

Deux jeunes filles éduquées dans la foi chrétienne luthérienne et conservatrice au sein de la communauté protestante Læstadienne, décident d'aborder par curiosité en milieu d'été, la réalité du monde extérieur en la ville d'Helsinki (helsinfors), la capitale de la Finlande, source de toutes les tentations. La brune, MARIA (Amanda Pilke) se sent attirée par l'infraction des interdits qui régissent sa foi : rencontrer des garçons, s'habiller branché en allant trépigner (danser) dans les discothèques (des boites) nocturnes, absorber de l'alcool (cidre) et fumer de la drogue (cannabis) en contemplant les images débiles diffusées en boucles par la télévision (écran plat), se maquiller le visage de couleurs affriolantes, se formater le cerveau et les sens par le relativisme morale de la société de consommation hédoniste et hypersexualisée, aborder par l'ivresse, la soi-disante liberté de conscience, l'individualisme de masse des sociétés post-industrielles où tout se vaut et se vend (veau d'or), l'argent étant leur seul dieu et maître. Elle est sollicitée par EEVA (Malla Malmivaara) une ancienne membre de sa congrégation qui en 'a rejetée les principes. Sa famille inquiète de la perdre, délègue sa plus proche amie, la blonde RAAKEL (Marjut Maristo), pour veiller à ce qu'elle réintègre la communauté où un garçon de son âge l'attend pour se marier. Ensemble malgré tout, leurs soifs (de liberté) vas les conduire sur des chemins insoupçonnés. Ainsi est la trame de Fruit Défendu (Kielletty Hedelmä), film (2009) du réalisateur Finlandais, Dome Karukoski (very cold trip (2010), sortie dans les salles Françaises de projection cinématographiques en 2010. Un long métrage de 104 minutes, Prix du public au Festival d'Arras 2009, Grand prix 2010 au Festival international Ciné-Jeune de L'Aisne, qui à le mérite de faire connaître au public français, l'existence d'une grande communauté piétiste en pays scandinaves, servant d'ancre à nos deux héroïnes (prix de la meilleurs actrice au Festival international de Mons (2010). Ce Forbidden Fruit coupe la pomme en deux, laissant le spectateur à son idée appréciative du pour ou contre, sans condamnation, tranchant dans la tiédeur malgré une mise en scène assez simpliste (en apparence). Le mouvement Læstadien dont est issues les deux protagonistes de cette fiction, est né en 1840 au milieu du XIXème siècle, de la rencontre entre le Pasteur luthérien et scientifique Levi Lars Læstadius (1800-1861), célèbre botaniste suédois (3 plantes portent son nom : salix læsta diana, arnica alpina læst, papaver læstadianum) originaire du Lappland (région de Laponie : Jäckvik), d'ascendance Saami, et d'une jeune femme croyante, qu'il prit pour l'incarnation de la grâce divine sur cette terre, Milla (Lappmarkens MARIA, 1813-1903) Andersson clément, d'origine Sâme (saame), un peuple autochtone d'Europe du Nord, dit "les Lapons", pécheurs et éleveurs de rennes, descendants du continent hyperboréen de Thulé, la terre lumineuse. Cette noble ethnie dont la religion et l'identité collective est un Panthéisme chamanique et syncrétique où la santé (médecine) et la communion est basé sur un ensemble de rituel en transe extatiques révélé par le chaman (Nåjden) en correspondance directe d'avec Jābbmeàhkko, le seigneur de l'univers des morts, serviteur en connaissance de Rádienáhttje, le créateur du monde, fut décimée par la folie conquérante des colons civilateurs. Avec l'arrivée de Norvège, des marchands et trafiquants d'alcool en tous genres et l'importation massif de brandy ou Whisky, une "eau-de-vie" que Læstadius nommait "la pisse du Diable", les Saamis furent décimés par un alcoolisme meurtrier, pulvérisant en morceaux et réduisant à l'état de cadavre toute le structure sociale du peuple des neiges. Le ravage fut immense. Un véritable génocide perpétuer par des monstres "civilisés" sans concessions, des missionnaire falsificateurs de la parole, accapareurs de violence, imposent la modernité technologique et tous ses véhicules immoraux aux mœurs épouvantables, destructrice des liens amicaux et familiaux, afin d'anéantir tout le corps de la culture de l'âme Saame. Les conversations et les échanges (1844) entre MARIA et LEVI furent décisives pour ce dernier. il décida de sauver ce peuple d'une disparition certaine. Ses sermons eurent un impact et une influence inéluctable sur celui-ci. Un nouvel essor spirituel chrétien était née au milieux d'autres mouvements évangélique pour le réveil de l'église nordique, tous dirigés par des hommes d'exceptions (Entre autres : le revivaliste (Awakening) Paavo Ruotsalainen (1777-1852), le piétiste Gabriel Fredrik hedberg (1811-1893), le pasteur écrivain Henrik Renqvist (kukkonen, 1789-1866). Avec le Læstadian Revieval mouvement, une nouvelle doctrine radicale prend vie : celle de la justification par la foi seule au sein de la vrai congrégation du salut, chacun peut alors éviter les flammes de l'enfer, en confessant ses péchés en demandant pardon afin de changer son coeur en un organe purifié à jamais, par le vrai sang précieux de Yésus le maître des mondes, l'éclaireur des atomes. Les Saamis se convertirent massivement au baptême salutaire, tout en gardent leurs traditions (Sàpmi) ancestrales. Aujourd'hui des chants et des transes collectives accompagnent les guérisons de cette transformation spirituelle. Des prêches populaires et des réunions communes, rassemblent les membres participants qui sont alors vus comme la réalité visible et objective du royaume de Dieu, ils sont les successeurs historique des apôtres Bibliques. Ces festivals d'été annuel (Herättä Jäjuhlat) des assemblées de la paix, qui sont exposés quelques secondes dans Fruit Interdit, peuvent atteindre (à helsinki) jusqu'à 90.000 participants. Au sein de ces groupes religieux y règne une discipline émancipatrice, où la contraception, les littératures profanes, la télévision, l'alcool, l'internet (aïe!), sont interdites, les textes bibliques interprétés de manières rigoristes. Cette façon de vivre présuppose un comportement qui induit une démarcation catégorique entre le monde terrestre et le royaume céleste du seigneur de l'univers. L'organisation central du mouvement, Suomen Keskusyhdistys Ry Rauhanyhdistysten (SRK), l'association central des associations de la paix de la Finlande se distribue en une centaines de sociétés. Le mouvement Lætadian, bien que présent au dedans de l'église Évangélique luthérienne, est un schisme, qui est actif en Norvège, Russie, Allemagne, États-unis (læstadian lutheran church), Afrique etc...(22 pays). Ce petit Film nous fait apercevoir le Monde sous les deux faces d'une séparation : La prostitution au système, ou alors, la liberté par la foi. Puisque, "Ne croyez pas que je suis venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre les hommes" (Mathieu 10:34-35).

 

fruit défendu 2009

 

Deux jeunes actrices pétillantes :  Marjut Maristo et Amanda Pilke.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:39

Le cheval de turin

 

L'EFFONDREMENT

 

En Italie, au matin du 3 janvier 1889 sur la Piazza Carlo-Alberto de Turin, le philosophe Allemand Friedrich Nietzsche sortant d'un hôtel, aperçoit un cheval d'attelage éreinté se faire cravacher violemment par son cocher. il se jeta en larmes au cou du fière animal cruellement frappé pour le protéger, l'embrassant de toute son affection, puis perdit la raison, s'enfonçant définitivement dans la démence (paralysie progressive) jusqu'à sa mort le 25 août 1900. Qu'est devenue le cheval ? S'agit-il de celui (une jument) qui apparaît à l'image, fatigué et tirant une charrette conduite par un vieil homme au visage rude, sur une plaine désolée à la brume épaisse ? Une voix off émergente, nous répond que non, mais...Ainsi débute cet étrange long-métrage planifié en six tableaux (une anti-création de 6 jours) du réalisateur et cinéaste Hongrois Béla TARR, qui a obtenu le grand prix du jury et le prix Fipresci de la critique internationale au festival de Berlin (2011). En pleine campagne désertique et hostile (la Puszta) survivent un vieux paysan (Jànos Derzsi) et sa fille dans une maison à moitié ébranler au rythme d'un travail qui n'existe plus. La fille (Erika Bók) que son père (paralysé de son bras droit) du nom d'Ohlsdorfer appelle "toi", l'aide à s'habiller de guenilles raccommodées et prépare le repas unique de pauvreté, déposer dans leurs gamelles de bois : 2 pommes de terre bouillies, qui seront épluchées et dévorées avec une frénésie sidérante par les deux êtres. Une tempête aux vents violents sévie sur une terre desséchée. Elle est le prélude de la fin d'un monde. Au loin sur la colline, s'agite désespérément, un grand arbre mort et solitaire. Le vent en tourmente siffle une bien singulière mélodie, celle d'une foule de choses, hurlantes dans l'agonie d'une furieuse vengeance inconnue. A l'intérieure de l'étable perforée par la lumière grisâtre d'un jour moribond, le cheval ancien et fourbu, refuse de boire, de manger. il l'a décidé et n'ira pas plus loin. S'en est fini de tirer en traînant derrière lui, comme un esclave, une bête, la charrette minable qui sert de trône déchu à l'homme cupide et profanateur de vie, son maître en décadence. Une routine assommante au sein du pauvre foyer, emménage le rituel saint : se lever, s'apprêter pour la besogne, aller puiser l'eau dans le puits extérieur, laver le linge du corps sale, faire cuire les patates, boire un coup, regarder par la fenêtre, pour voir si l'existence est encore là, en un mot : s'éterniser. Le père aux cheveux hirsutes, le regard noir sans pitié sur une longue barbe fournie, crache un peu ses poumons (faut bien s'occuper comme on peut), constate par audition, que les vers ont cessés de ronger le bois de la vieille mansarde. Le destin historique est en marche. Les êtres s'affaissent sur eux-mêmes, rampant dans leurs pesanteurs, la servitude finale. Le labeur interdit qui fait éclore le temps libre, du mensonge infinie. La désintégration du vouloir universel. Heureusement on boit deux coups de Pàlinka (eau de vie), histoire de camoufler par la brûlure, une médiocre alimentation de laborieux. Cette misère, c'est la vie emprisonnée, dans sa répétition infernale qui agace et ulcère les chairs des entrailles de la mauvaise foi, le rêve du lendemain vite balayé par l'absurdité de l'identification du sans fin de toujours, la grande litanie saisonnière du tragique. La solitude et le dénuement dévorent à l'extrême, les regards ironiques des corps usés et figés par la mélancolie mortelle du quotidien que présente le silence. Ensuite vient le voisin du lointain, l'homme à la canne, le Bernhard (Milhàly Kormos), l'annonciateur de "bonnes" nouvelles qui réclame une bouteille de cette Pàlinka traditionnelle, tout en sortant de sa langue de vipère, les âneries du baratin prophétique : les hommes après avoir pillés et souillés la terre pendant des siècles (apocalypse XI -18) afin de posséder par la violence ce qui était à eux, ont détruits leurs natures. La terre est mourante. Les nobles qu'en à eux, on vu en la réalité, qu'il n'y avait aucuns dieux, pas de dieu, le bien et le mal ayant disparus. Bien que connaissant cette vérité dans leurs coeurs, ils sont restés tièdes. Sans réaction, ils se sont affaiblis, puis éteints. Un évènement primordial arrive, et Dieu, dit on, y participe de sa volonté. Foutaise ! assène le père rebuté par l'écho. L'homme repart dans la tourmente au vent furieux en titubant, se perdant au lointain brumeux. La parenthèse se referme. La vie austère reprend : entretenir les braises du feu, peler et engloutir avec ses doigts sa pomme de terre brûlante, remettre de l'huile dans la lampe d'éclairage, la présence rayonnante. il faut tenter de faire manger le canasson figé et récalcitrant, dont le regard fatigué est d'une profondeur inouïe. Mais aussi se laisser subjuguer par les ombres supérieures qui se projettent sur le mur de cette âtre divine, une caverne à barreaux, baignée de cette musique (Mihàlyvig) récurrente et désolante à souhait, une sorte de prière monotone pour violoncelle et orgue. La plainte inéluctable et fatale "qu'il faut toujours revenir à son malheur pour en rire". Les coups d'oeil sur l'autre sont vitreux mais spontanés. le tandem indigent est déplorable. Seul le père donne des ordres. Soudain, au troisième jours, un groupe de tziganes exubérants surviennent sur une carriole tirées par deux chevaux blancs. ils se dirigent vers le puits. ils baragouinent en jurant à tout ce mauvais vent, assoiffés d'eau claire. Le père les insulte tout en les chassant. Un des tziganes, une sorte de patriarche enbâtonné donne un mystérieux livre à la fille. ils repartent en vociférant, que l'eau et la terre leurs appartient et qu'ils reviendront d'ici peu. Après avoir ingurgiter en bonne partie la pomme de terre chaude habituelle, la fille tente de lire avec peine mais concentration une page du volume offert. il est question de lieux saints et de sacrilèges. Le lendemain, elle découvre que l'eau du puits à disparue, celui-ci étant à sec. Tout est mort, et le vent ne cesse de battre son déchaînement, alors on charge ses maigres affaires, une cruche de Pàlinka, un sac à patates, une paire de chaussure, une vieille photo portrait d'une femme passé, sur la charrette squelettique nouer de lambeaux de tissus. Le pauvre cheval est attelé derrière la carriole tirée de l'avant par la fille et à peine aidé sur le côté par son père. Tous ensemble, ils s'acheminent vers le vieille arbre tourmenté par le souffle de la dévastation ultime. Voila ! Es la fin  de ce film sombre et contemplatif au cadrages hypnotiques d'un matérialisme formel ? Non, les revoilà, comment est-ce possible, cette torture n'en finira donc-t-elle jamais ? C'est l'éternel retour du lassant en route vers la renaissance. Tout ce petit monde, réintègre leur place d'origine, et là, une image sublime, d'une beauté hallucinante jaillit des effets de l'éloignement en rapprochement du plan : le visage de la fille collée à la fenêtre, balayé par le blanc-gris des bourrasques du vent eschatologique, se métamorphose en la figure douce et sévère du crucifié encadré dans son icône, puis en quelques secondes, en une face de lion. Qu'elle merveille ! Ce qui me rappelle un passage du premier discours du Ainsi parlait Zarathoustra :"Créer des valeurs nouvelles, le lion même ne peut pas encore, mais se rendre libre pour la création nouvelle, c'est ce que peut le puissance du lion, se faire libre, opposer une divine négation, même au devoir : telle, mes frères, est la tâche où il est besoin de lion." Au 5ème jour, le monde enténébré se désagrège de son soleil. Dehors, la clarté grisée à laisser place à une mélasse obscure constellée de feuilles mortes à peines visibles, emportées par les rafales du vent enragé. La pesanteur en est harcelée. Un événement déterminant va témoigner l'esprit. Le père à l'oeil louche et sa fille palote toute résignée, se pointent dans l'étable où règne en silence sur ses quatre fers, le vieux cheval indigné, sage comme une image respectable, néanmoins plus fort que la vie. Le robuste fermier enlève le licou de l'auguste animal qui marque, soudain, par sa présence, tout l'espace présent.Tout son être, son regard, sont d'une puissance inimaginable. Lui, il est vivant ! Les portes massives de l'étable se referment sur le mammifère sacré. Le soir est une nuit achevé qui n'en finiras jamais. Dans la demeure éclairée par le fourreau incandescent, la fille essaye de rallumée la mèche de la lampe à huile pourtant remplie, qui s'éteint sans explication. Elle brandit de ses mains une branche de bois enflammée pour renouveler l'expérience. Rien. Elle lâche dans un juron :"c'est quoi cette histoire ?" Même les braises du feu, ce dernier dieu, s'éteignent. Le sixième matin est crépusculaire. Le père et la fille sont assis à table, face-à-face. Lui, croque une pomme de la terre crue. Elle, maintien son regard rivé en elle même, sa tête penchée. Une lueur fantomatique les enveloppes. C'est la fin. Vraiment ? A Torinói Ió (2011) est donc un film radical et exigent émotionnellement, d'une grande simplicité à la lenteur irréprochable, d'un noir et blanc atmosphérique de 146 min réalisé en 48 jours, co-production Hongroise avec la France, l'Allemagne et la Suisse, par l'emblématique et visionnaire Béla TARR (le tango du diable (1994), les harmonies werckmeister (2000), l'homme de londres (2007). Le cheval de turin est et sera son dernier film, son ultime chef-d'oeuvre cinématographique aux larges plans séquences de plus 8 minutes en contre-jour. Une poétique du réel. Bouleversant. Un adieu.

 

le cheval de turin

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:40

Melancholia

 

L'AMOUR IMPOSSIBLE

 

Un couple de jeunes mariés, chemine en limousine vers la réception somptueuse qui les attends dans un luxueux château. Arrivés après quelques difficultés, la mariée lève les yeux au ciel dans la nuit naissante et s'interroge sur le nom d'une étoile émettant une lueur rouge : ANTARES. Le nouveau film de LARS VON TRIER commence par un prologue surréaliste d'une beauté foudroyante, la succession de tableaux vivants en modes Ultra-ralenti, tandis qu'une planète au bleu colossal se rapproche de la terre. Un cheval noir terrassé, s'effondre sur lui-même, une toile (le retour des chasseurs de Pieter BRUEGEL (1525-1569) brûle, l'Arbre de la connaissance se consume dans les flammes, une pluie d'oiseaux morts tombent d'un ciel de cendre, l'héroïne est entravée par des files laineux et grisâtres qui l'empêche de se mouvoir, elle se retrouve les bras en croix entourée d'une myriades de papillons, un triptyque étonnant des trois protagonistes de l'histoire sous leurs Astres respectifs, CLAIRE (la brune) portant son enfant et s'enlisant dans une pelouse verdoyante, la blonde JUSTINE habillée de sa robe blanche, meure en dérivant sur un étang bordé de nénuphars aux fleurs de souffre. Elle est comme une Nymphe au sourire extatique, tuer en son coeur par le doux parfum du pollen toxique et mortel diffusé du bouquet de Muguet qu'elle tient entre ses mains submergées d'eaux troubles, sa tombe (la mort d'OPHÉLIE de John EVERETTE MILLAIS (1829-1896), son petit neveu taillant en sa compagnie une branche de bois au milieu d'une forêt obscure (la mélancolie de Lucas CRANACH l'Ancien (1472-1553). Justine la désenchantée est aussi une Fée électrique qui tend ses doigts pour recueillir la foudre aspirante, de l'attraction électro-magnétique de la rentrée en atmosphère d'une terrible et menaçante planète bleue meurtrière qui s'abat sur la terre. C'est la fin du Monde. Ces fresques oniriques d'une durée de 8 minutes, d'une pesanteur impressionnante sont portées en fond par le prélude de Tristan et Isolde (opéra) du compositeur Wilhelm Richard WAGNER (1813-1883). Cette exposition mystérieuse d'images Romantiques désespérantes est un découpage climatique sublimé d'un état d'être, le spleen glaciale et mordant qui divise le film en deux chapitres uniques. Le premier, c'est les noces du mariage, ratées de JUSTINE (Kirsten DUNST, Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2011) avec MICHAEL (Alexander SKARSGÅRD), elle fera tout pour se désengagée de cette union, deconstruisant progressivement la méticuleuse organisation du festin des épousailles entreprit par sa soeur CLAIRE (Charlotte GAINSBOURG), en fuyant ses convives, recherchant la solitude, prendre un bain interminable ("arrête de rêver, Justine"), rejetant son mari par l'indifférence, somnole auprès de LÉO (Cameron SPURR) le petit neveu, qui la surnomme Tante briseuse d'acier (Steelbreaker). Elle s'absente au beau milieu des festivités pour aller pisser sur le parcours du terrain de golf composer de 18 trous, fierté de son beau-père JOHN (Kiefer SUTHERLAND), où domine un imposant cadran solaire (polygone du Melancholia d'Albrecht DÜRER (1471-1528). Elle saborde son mariage avec une froideur diabolique qui rend furieuse d'angoisse CLAIRE : "parfois je te hais tellement, justine" et provoque l'hostilité de John à cause du coût financier élevé de la soirée. Le joyeux évènement dévoile les tensions au sein de sa famille. Un père (John HURT) fuyant et alcoolique, pitre pour lui même, GABY (Charlotte RAMPLING) la mère autoritaire et sardonique, qui assène au couple précaire, un "profitez-en tant que ça durera !", le patron de justine JACK (Stellan SKARGÅRD) qui l'avais nommé directrice artistique, l'a renvoie de sa société. D'autres événements surprenants vont gâcher la fête. La comédie sociable des faux-semblants tourne au vinaigre, elle s'écroule. Justine n'aime personne, encore moins son naïf de mari, qu'elle délaisse définitivement dans la chambre nuptiale et ce n'est pas les 678 haricots blancs que contient le bocal de la tombola devineresse, annoncer par Petit Père (Jesper CHRISTENSEN) qui changera son humeur destructrice, son dégoût de la vie et du poids des conventions. C'est la fin (des haricots) et tout ce beau monde névrosé petits-bourgeois quittent la somptueuse propriété, emportant avec eux leurs masques d'hypocrisie du bien comme il faut. Le lendemain matin, Justine et Claire, les deux cavalières de l'APOCALYPSE partent en balade sur leurs chevaux à travers la brume (étonnant travelling des hauteurs). Arrivées devant une passerelle, le cheval noir de Justine nommé Abraham (Karl ABRAHAM (1877-1925) médecin et psychanalyste Allemand connu pour ses travaux sur les troubles Bipolaires dans la Manie et la Mélancolie) refuse d'avancer et de franchir le petit pont. Sa maîtresse lève son regard et constate la disparition d'Antarès de la voûte céleste. La deuxième partie se déroule plus rapidement et semble irréelle. Justine, dépressive, est devenue une sorte de loque à chair molle, pétrifiée dans une torpeur mental, presque incapable de se mouvoir toute seule, comme vidée de son énergie vital. Elle peine à marcher et lever les pieds. Son corps est plombé (SATURNE), son esprit volatil, ses yeux hagards, dans son coeur brûle une flamme, celle de la noble lumière vénéneuse du soleil noir mélancolique, engendrer par la perte de son rêve phantasmé. Au souper du soir, son plat préféré cuisiner par sa soeur (un pain de viande) à le goût de cendre des futures corps calcinés et noyés dans les eaux amères de l'ABSINTHE, l'étoile de l'apocalypse (XVIII, 10-11). Claire qui l'aide par tout les moyens pour son rétablissement, apprend de John qu'une énorme planète, d'un bleu amical, Melancholia, cachée derrière le soleil est sortie de son orbite, qui après avoir côtoyée Mercure et Jupiter, continue sa route vers la Terre pour la frôler sans la toucher. Certains scientifiques ont des prédictions plus pessimistes. John invite claire à l'observer au télescope. Le renversement s'opère, Claire est alors envahie de terreur, la peur la submerge. Léo s'interroge. Melancolia (astronomiquement est une géante bleu en fusion, étoile double satéllitaire et compagnon d'Antarès de la constellation du scorpion) apparaît dans le ciel, passant par des transitions aux positions changeantes qui influences, au grée de son évolution, le tempérament des quatre personnages. Justine reprend la vie qu'elle s'est détruite. Une nuit où la lune et la planète bleu se font face, elle vient s'étendre toute nue à côté d'une rivière, comme une sorcière somnambule, offrant sa beauté intime et lunaire à la lumière de l'Astre de mort. Elle est alors double, unique dans sa vision, Melancholia (11+7 =18) transfigure le monde en une oeuvre d'art, l'esthétique de sa poétique. Le gouffre de la vanité : le néant. Melancholia semble être qu'une allégorie de justine, le bleu de ses yeux. Sa maladie psychique, qui se répand sur ses proches, sans pitié, transforme la réalité en un  bouleversant cauchemar de désespoir irrationnel de la vie. Les deux soeurs sont au jardin, elles cueillent des fleurs, puis des baies noires, du cassis ( l'excès de bile noire), claire en amasse une grande quantité, soudain une alouette (le saint-esprit, l'émerveillement) surgit du ciel, accompagnée d'une chute de flocons de neige (les papillons). C'est le ravissement. Les voici reparties au galop sur leurs montures chevalines, où pour la deuxième fois ABRAHAM (la raison) refuse de franchir la passerelle, sa cavalière s'énerve, le cravache avec une grande violence, lève les yeux et aperçoit Melancholia (11) dans l'azur éclairé. Elle est finalement prisonnière à jamais de sa folie. Léo fabrique un cercle en fil de fer, fixé par un bâton, un bricolage ingénieux qui permet de mesurer simplement le rapprochement et l'éloignement de la planète bleu. Claire (6) entreprend des recherches sur celle-ci par internet et découvre, les trajectoires de Melancolia (transit) et de la terre sur un diagramme intitulé "la danse de la mort", en 8 stations (678), nous sommes dans les 3 dernières. Elle se procure des pilules mortelles et les caches dans un tiroir fermé à clef dont le meuble porte une petite partie du triptyque du Jardin Des Délices de Jérôme BOSCH (1453-1516). Son angoisse accroît sa panique, ce qui rend de marbre Justine (7) qui lui répond "la vie sur terre est mauvaise, elle ne manquera à personne". Elle rejoint le renard, prophète du chaos qui dans le précédent film du réalisateur :  ANTICHRIST (2009) avait prédit "la nature est l'église de SATAN". Mais Claire pense qu'il y a une autre vie dans l'Univers (faute de DIEU), un espoir, vite brisé par sa soeur : "la vie sur terre va disparaître, il n'y a aucune autre vie, nous somme seuls", pour preuve elle prétend être dotée d'un pouvoir de clair(e)-voyance et devinée le nombre exact du résultat de la tombola de ses noces. Petit père à abandonné son poste de domestique, laissant seul le quatuor malsains qui décident d'observer l'Astre mauvais au télescope pendant la nuit. Léo s'endort. Melancholia se lève de toute sa puissance, salués par le chant des oiseaux de toutes les espèces. Claire suffoque, l'air bleuâtre devenant chargé. John lui avoue qu'il s'est trompé, que la collision est inévitable. Au petit matin, il se suicide en absorbant toutes les pilules que contenait la boite cachée dans le tiroir à clef. il pleut, et Claire au summum de l'épouvante essaye de s'enfuir vers le village en voiturette électrique, qui tombe en panne devant le petit pont. Elle prend Léo dans ses bras et bondit sur la pelouse en face d'un drapeau de Golf au numéro 19. ils sont accueillis par une chute de grêle, rejoignent Justine et lui propose pour la fin, de boire un verre de vin et de chanter sur la 9ème symphonie du compositeur Allemand Ludwing Van BEETHOVEN (1770-1827), le triomphe de la joie, tous les trois sur la terrasse. (Le vin rouge renvoi au cadeau de mariage, offert par Michael (le messager psychopompe) à Justine : Une étendue de terre où est cultiver des pommes-empire d'un rouge vif, aux goûts acides, le fruit défendu du paradis perdu, celui qui coule dans le sang rouge et furieux de toute l'espèce humaine par l'entremise fautive du premier couple "vivant" ADAN et ÈVE. Cette nostalgie qui circule dans nos veines, qui enfle la rate, ce cimetière des humeurs géniales, l'organe de la tristesse démoniaque qui suce le rêve perdu des poètes solitaires aux comètes de malheurs. Justine refuse et lui réplique sèchement : "Pourquoi ne pas allez aux chiottes ensemble ?". Elle a tué et anéantie irrémédiablement le peu d'optimisme restant de sa soeur, la seule qui lui résistait (7:6=1,1). Léo pense aussi que la planète amicale va s'écraser sur la terre. Justine est un monstre sans compassion, une magicienne sadique et perverse, l'aunt steelbreaker (12+7=19). Elle lui promet d'échapper à la mort grâce à une cabane magique, qu'elle l'aide à construire en taillant de longues branches de bois. Cette cabane édifiée, ressemble à un bûcher, une tente indienne en forme de cône (tipi). C'est une préparation morbide et eschatologique d'un dernier feu de camps (l'arbre). Justine, Claire, et léo se donnent la main, assis ensemble au centre de la cabane de branche. La géante Melancholia grossie à une vitesse sidérante, touchant la terre dans un vacarme assourdissant, d'une puissance hallucinante, d'un bourdonnement cosmique. Une souffrance extrême se lit sur le visage torturé de Claire, sous le regard hypnotique et le sourire à peine esquivé d'une justine perverse et cruelle, elle est la MORT. c'est le choc ! A part quelques cadrages tremblotants, Ce Film est une grande oeuvre.

 

Melancholia

La fée électrique

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 16:05

La fête du feu

 

LE RAYONNEMENT

 

Chanharshanbeh Suri (Mercredi de feu) est fêté nationalement par la communauté du peuple Iranien le dernier Mercredi de l'Année, premiers pas vers le printemps, NOROUZ, le nouvel An persan. C'est sur ce fond de déroulement d'un ensembles de rites devenus populaire, de la religion des perses (période Pré-islamique de Persépolis) Zoroastrien-Mazdéennes datant de 1725 avant J.C que le réalisateur et cinéaste Iranien ASGHAR FARHADI déroule son drame dans ce long-métrage (2006) appréciable d'une durée de 102 minutes (Prix spécial du jury pour le meilleur scénario au Festival des 3 continents de NANTES, le Gold-Hugo du prix du meilleur film du festival international de CHICAGO de cette même Année) reprit dans les salles le 27 juillet 2011, après les gros succès de ses deux précédents films : À PROPOS D'ELLY (2009) Darbareye Elly, 104 minutes, Ours d'Argent du meilleur réalisateur au festival international du Film de BERLIN, meilleur film (festival Américain de TRIBELA) 300 000 entrées en FRANCE et plus de 500 000 pour UNE SÉPARATION (2010) Jodaelye Nader Az Simin, de 123 minutes, Ours d'Or et d'Argent, meilleurs acteur et actrice (Berlinale 2011 soixante et une nième édition).En cette fête du feu, une jeune domestique, ROUHI (Taraneh ALIDOUSTI) employée de ménage est proche de se marier. Elle vient d'un milieu d'ouvrier et se rend en plein centre de TÉHÉRAN où elle tente d'effectuer son travail chez un couple de classe moyenne, au milieu des festivités locales de CHAHAR SHANBEH SOURI. Arrivée à l'appartement où elle doit  effectuer le grand nettoyage traditionnel de maison (KHANEH TAKANI), le ménage qui l'emploie est alors en pleine crise, MOJDEH (Hedieh TEHRANI) soupçonne son mari, MORTEZA (Hamid FAROCHNEZHAD) de la tromper avec une coiffeuse SIMIN (Pantea BAHRAM) à domicile, proche voisine. De cette journée ROUHI perdra sa naïveté et son innocence face à certains aspects de la vie conjugale. Ce film formidable pleins de suspenses est un constat saisissant sur les conflits qui règne entre les êtres humains et l'acharnement qu'ils ont de relativiser en justifiant leurs actions par le mensonge, la jalousie manipulatrice et la trahison de la vérité, jusqu'à nous en faire douter de son existence. Ce qui nous amène à décrire le symbolisme réellement puissant et actif des déroulements de CHABÉ TCHÂHA CHANBÉ SOURY qui sert d'édifice, en partie sous-jasent, de ce film, une guerre sans pitié entre les forces antagonistes terrestres et célestes décrites par le prophète ZARATHOUSTRA dans les GÂTHÂS, les hymnes liturgiques (MI'RAJ) qu'il à rédigés pendant ses visions Saintes, extatiques et surnaturelles. Pendant le déroulement de CHAHARSANB-SOORI (rouge), on dispose sur une nappe blanche immaculée (couleur du lait de la pureté des intentions) qui décore la table familiale dans un espace consacré aux entités supérieures, le Sôfreh (Sofre ou nappe de NOWRUZ qui représente les épreuves de ESFANDIYÂR vers la Sainteté) , les sept SÎNS qui sont les sept éléments naturels et comestibles dont les noms commence par la lettre Solaire SÎN de l'alphabet persan. Cette nappe de Nowruz peut être de couleur verte signe du lignage prophétique de MAHOMMAD chez certaines communautés (Shiite). Le Sôfreh de "Haîte sine" des 13 jours de NOWRUZ accueille les sept nourritures terrestres spiritualisées, qui sont : 1) SABZE ou Sabzi, des graines de blé ou de lentilles qui ont germées en début du moi de MARS dans une assiette ou un bol, dont on coupe l'herbe naissante à une hauteur égales. Ces fines herbes représente le renouveau et la prospérité, la montée de la sève. 2) SAMANOU ou Samannu (HALVA), des gâteaux à base de pâte de farine et de jus de germes de blé. ils représentent la fertilité. 3) SIR, des gousses d'ail non séparées (tête d'ail), représente la médecine purificatrice contre la maladie provoquée par le mauvais oeil, la sagesse d'AHURA MAZDÂ (Ohrmazd) contre AHRIMAN (Angra Mainyu). 4) SIBE ou Sibe, une ou des pommes sauvages (Pyrus Malus), représente la beauté naturelle de "notre Monde". 5) SOMAGH ou Sumac, des épices (Somâq) aux couleurs du Soleil naissant à l'aube, représente la Vie. 6) SENJED des olives séchés (Zizy Phus Jujuga) ou (SENJID) le fruit du lotus. ils représentent l'Amour, le baiser des amoureux sous l'arbre du Jujubier. 7) SERKEH ou Serke (Sirkeh), du vinaigre rouge extrait du raisin noir (Angur-e Sixâ), ferment parfait, il représente la Sagesse et la patience dans l'Âge avancé (cycles). Le rouge du feu est vainqueur des noirceurs de la mauvaise pensée. Au moment du passage complet à l'équinoxe de printemps (Eid Nourouz) on couvrira les 7 S de sept (Sirôgs), des galettes en forme de disque Solaire pendant sept minutes avant d'en distribuer aux invités pour la consommation et le partage. Les 7 S sont les Âmes des réalités divines de ce Monde en guerre, ils sont les Sept puissances des Saints-immortels. Ces Sept princes de la lumière sont l'Ordre Sacré (ASHA) émané de l'incréé. Ahura Mazdâ, le Seigneur des Sagesses et les 6 Archanges (Fereshtagân) ainsi émanés de son aura (XVARNÂH), cette lumière qui constitue les six aspects de sa personne forment une troupe divisée en deux groupes d'Archanges. ils forment l'ensemble total de l'être MAZDA-DIVINITÉ, les sept AMESHAS SPENTAS, d'où fure créer à patir de la première émanation, du nom de SOPHIA ou SEPANDARMAZ le premier Amesha Spenta (Spenta Mainyu), la totalité des êtres dans la représentation cosmique du terrestre. Les Archanges masculins sont émanés de la droite d'Ohrmazd (le myrte), seigneur lumineux. 1) VOHU MANAH (le taureau solaire, MITHRA), Vahman (Bahman), Maître du monde animal, la pensée excellente (humata) vers la bonne direction (volonté). La bonne pensée (GÂTHÂ I,2). Attributs : le jasmin blanc ou la jacinthe fleurie. 2) ASHA VAHISTHA (Vahistâ), Ardwahist (Arta), Maître du monde du feu. La vérité et la justice dans leurs puretés, la bonne paroles (hukhta), l'existence parfaite (GÂTHÂ I,5). Attribut : la marjolaine. 3) XSHATHRA VAIRYA (Xshathra), Khshatra Vairyia, Maître des métaux. Le roi qui gouverne son royaume dans l'ordre et l'harmonie, la bonne action (hvarshta) vers la  justice (GÂTHÂ XIII,8). Attribut : le basilic. Les Archanges féminins sont émanée de la gauche d'Ohrmazd, seigneur lumineux 1) SPENTA ARMAITI (Sarasvati Pandarmad). Déesse et Maîtresse de la terre, l'Âme du Monde (Sophia), la sainte dévotion bienfaisante, l'humilité parfaite (GÂTHÂ XVI,21). Attribut : le musc. 2) HAUVATÂT (Nâsaty Anahita), Hordad, Hurvatat. Maîtresse des eaux, l'esprit plénitude de la sainte vigueur, la bonne santé, l'équilibre (GÂTHÂ IX,8). Attribut : le lis. 3) AMERETÂT (Amurdâd). Maîtresse du Monde végétal, déesse des plantes d'immortalité, la sève de l'esprit parfait (GÂTHÂ X,5). Attribut : la campak. Les six Archanges célestes des grands luminaires ont choisi librement de combattre les démons la nuit et du mal conduit par l'ennemie fondamental : AHRIMAN, esprit et frère jumeau d'OHRMAZD, ils se sont matérialisés sur terre pour la rénovée et accéléré le grand rétablissement de l'univers. ils sont réellement les qualités morales des membres du corps d'Ohrmazd le feu brillant, seul le feu obscure (la Druz ou Druje) du doute, Arimanius, l'essence du feu noir, le deuxième Mainyu et ses légions négatives cosmique (DAEWAS) ont chutés dans la matière mortelle (le froid) emprisonnées dans leurs fureurs. ils ont fait de la terre un ensemble physique d'éléments qui combattent leurs contraires. ils sont responsables de la confusion relativiste qui torture les humains, qui de part leurs choix suivent l'éternité brillante ou le soleil noir de la mort. L'action humaine est déterminante pour la victoire de la vérité lumineuse (l'Âmevital) du feu. Pendant ChaharShanbeh Souri et sa veille, le mardi (SEHSHABEH), les iraniens et les mazdéens allument de grands feux dans les rue et sautent au-dessus d'eux aux travers des flammes en criant " Sorkhi é to az man, sardi éman azto" soit : "ton rouge pour moi, et mon jaune à toi !" Le rouge du brasier réactive les corps fatigués par la période hivernale dont la faible lumière à pris un ton jaunâtre sur leurs peaux. Certains plus avisés construisent sept petits buchers de Sarment ou 7 fagots de rameaux secs de petit bois, fait de 7 branches de Saule, Grenadier ou d'Olivier. ils sont à la fois les sept branches de l'arbre (vie) cosmique, le GAOKERENA des Aryens et les sept Archontes du Mal lorsque celles-ci sont noueuses. Les noms des membres du corps noir d'Ahriman sont : 1) Aghrô-Mainyas, lui même. 2) Akoman (Akamanah) Aêshma. 3) Indar-ithyejah. 4) Naonhaithya (Nanghait) Nâonghaithya. 5) Sawar, (Saurva). 6) Tauriz, (Taromaiti) Tauru, Taurvi. 7) Zariz (Zarich) Zairichâ (Azi), leurs coeurs noir (fils) sont 1) Âzhi Dâhâka, 2) Naçu (Nasu), 3) Bûshyâçta, 4) Jahi (Saqtoufa), 5) Agha Daoithri, 6) Penjâgrâ, 7) Taprev (Phirikua). Les participants au festival du feu bondiront sept fois au-dessus des flammes vigoureuses en souvenir de l'acomplissement des sept anciens degrés d'initiations s'implifiés des mystères de MITHRA (le pacte d'ami), soleil invaincu, la danse des Astres des saintes et parfaites pensées : 1) Le père (Saturne), l'autorité (la patience) 2) Le courrier d'Hélios (Soleil), l'écriture (le savoir) 3) Le perse (la Lune), la patrie (la prospérité) 4) Le lion (Jupiter), l'accomplissement (la beauté) 5) Le soldat (Mars), la vigilance (la santé) 6) L'époux (vénus), le mariage (la famille) 7) Le corbeau (mercure), la transmition (la lumière).  On brûle chez soi des semences de riz (Polo, Ada-Tahdig) et de l'encens Oliban (Kondor) en prévision de la visite des esprits des défunts (Pitris) et des fantômes familiaux, une bougie seras allumée par enfants présents pour chasser les mauvais esprits. Chaque membre de la famille se contemple dans un miroir, formule un voeu personnel après s'être aspergé d'eau de rose à sept pétales, des oeufs peints de différentes couleurs et décorés de motifs fleuries (renouveau) servent d'offrandes aux invités. Les femmes auront soin d'évitées de respirer la fumée pendant la préparation des repas. Les vapeurs noire produites par Âzhi Dâhâka le fils d'Ahriman sont la visialisation des ténèbres mensongères (Drujes). Celles qui ne sont pas mariés, écouterons (le Fâl-é Goush) par malice les commérages (gheybat) des passants dans la rue pour deviner les noms des hommes célibataires et disponibles.  Des feux d'artifices sont tirés en place publics et les enfants produirons du tonnerre avec de gros pétards (véritables armes meurtrières), ou l'éclair d'ATAR fils d'Ormazd pourfend la nuit tombée, ils iront de maison en foyer frappant des casseroles ou des boites de conserves à l'aide de cuillères pour quémandés des fruits secs (abricots, dattes, raissins, pistaches etc..) et autres bonbons. Arrive le dernier jours de l'année, près pour le changement (SOLH TAHVIL), on célébre SEPANDARMAZ. Les familles se procurent un bocal ou vase rempli d'eau contenant des poissons rouge vivants, ceux-ci indiquent que le soleil quitte l'ancienne Année (Esfand, Spentayâo-Armatôi) du Poisson (NOUNO) pour rentrer dans celui du Bélier (Favardine, Fravashinâm). Mais le poisson n'est pas qu'un signe Astrologique Zodiacal, c'est le symbole incarné du métal liguide, le feu rouge des Enfers (Sandaramet) du jugement dernier et l'instinct vital en mouvement des 10 poissons qui gardent l'Arbre de vie. Le fête de SPENTA ARMAITI (Spandarmat), fille d'Ormazd, célébre la gloire de la lumière terrestre et céleste de HÛRQALYÂ (chiite). Sfandarmoz, ceinturée d'or (Spandama), la vertueuse Déesse de la terre et sagesse divine (SOPHIA) dont les IRANIENS (Ariya-êrân) disent : " j'ai pour mère, l'Archange de la terre et pour père Ohrmazd, le seigneur sagesse" est le premier(e) Archange (Haftesine) émané, mère de KAYUMARS (Goyomart) son fils qui se divisa en sept métaux. Contemplant le plus brillants, l'or, elle le posséda pour en façonner un germe, la trois fois brillante étoile SIRIUS, qu'elle fertilise avec le charme des eaux Persanes (lettres) pour en faire pousser une herbe (Rhubarbe) d'ou émergera le premier couple humain (Mashya/Mashyane). La fille de la terre (Spanddât) gardienne des bergers, reine des sept KESHVARS (Karshvars) les régions matérielles et mystiques rénovées dont les six (1 Arezahi, 2 Fradadhafshv, 3 Vîdadhafshv, 4 Vourujaresti, 5 Vourubaresti, 6 çavahi) parties tournent autour de son centre  XVANIRATHA, la grande roue lumineuse et étincelante du char brillant (Qaniratha Bâmya) qu'est le berceau des Iraniens (Airyanems), les ARYENS. Les 7 métaux engendrent à leurs tours les sept esprits (éther) d'où naissent les 7 fils du mouvement des temps (les sept grands Âges du Monde) qui sont : l'or (Vistap), l'argent (Artaxse), le cuivre (Aturpat), le bronze (Valagas), l'étain (vahrâm Gor), l'acier (Xosrav), le fer (Spitaman Zartust). Les festivités continues jusqu'a l'arrivé du premier jours de printemps, qui tombe un 21 Mars de notre calendrier, la grande fête nationale du pays persan, le nouvel An du peuple Iranien, 1er Farvadine (DADHV) de leur almanach, NÔROUZ (No, nouveau-ROUZ, jour). Cette grande réjouissance de NAWRUZ dure 13 jours. On met le couvert pour savourer le plat traditionnel de la glorieuse équinoxe de EID NOUROUZ, le Sabzi Polo Va Mahi (du poisson blanc cuit et accompagné de riz aux herbes hachées (persil, échalotes vertes, aneth, coriandre) marriner dans une sauce au beurre safrannée, arrosé de jus d'oranges amères). il est de coutume de lire et méditer des passages du livre des Rois (le SHAH NÂMEH) du grand poète Persan ABOU'L KASIM FIRDOUSI (Ferdowsi, 940-1020) et boire du thé. On visite aussi les cimetières pour honorés les Anciens et les êtres que l'on aime. Les fidèles de la lumière et les Mages rendront gloire par différents rites (froid et chaud) au trône de Ahura-Mazda (GARÔNMÂNA) le 26 Mars, fête de KHORDAD SAL la naissance de ZARATHOUSTRA, puis vient l'EID Didani, les visites traditionnelles du nouvel An en famille, des proches et des voisins amis. On offre de la jacinthe ou des tulipes rouges, c'est la distribution des cadeaux (EIDI). Un personnage vêtu de rouge et chapeauté d'un long cônes pointu, apparait dans les rues des villes, dansant et frappant un tambourin, jouant de la trompette, il représente YIMA le premier homme (YANA-MASHYA), fils de VIVAHVANT, une des premières émanations du couple primordial. Ce roi du carnaval de NOW-RÛZ se noircit le visage, car il est le premier roi des INDO-IRANIENS, une émanation souterraine d'ANÂHITA (eau). Cette fête (NO' ROU) est festoyées par 78 millions d'Iraniens et plus de 271 millions de personnes à travers la planète (Inde, Chine, Canada, Europe, Albanie, Azerbaidjan, Turkménistan etc..), elle est inscrite sur la liste de l'UNESCO du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Au treizième jour (SIZDAH BEDAV)  des festivités, on démonte et retire le HAFH SIN, le blé germer (Sabzeh) est jeté dans un courant d'eau, toutes les mauvaises actions ont été aimantées par l'herbe domestique, les poissons rouge sont remis en rivière ou dans les bassins. C'est le temps du chaos. Pour réinstaller la lumière à Bédar Sizbeh et conjurer ce mauvais chiffre (il y a sept émanations bienheureuses, Spentas Mainyu, mais elles sont jumelles, leurs doubles malfaisantes, Ahras Mainyu, et mortelles sont ordonnées par l'esprit menteur Ahriman. En ôtant son nom des 14 émanations (Archanges) en luttes, on repousse le Mal de la nouvelle Année), les familles et les couples mariées quitteront leurs demeures et iront pique-niquer près d'un ruisseau ou d'un grand arbre. En cette journée de communion avec la nature où l'ensemble des forces naturelles sont rassemblées, on prend avec soi, quatre gâteaux blancs qui représentent les quatre étoiles STÂRAGS : 1) Tistrya qui couvre l'ORIENT, 2) Çatavaeça, l'OCCIDENT, 3) Vanant, le SUD, 4) Haptoiring, le NORD, puis en tenant trois pièces d'Argent dans la mains droite et un petit faisceau de Basilic dans la gauche, on récite une bénédiction envers le ciel , les deux pieds submergés dans un cours d'eau. C'est invoqué les FRAVSHIS (Forûhars), les Anges gardiens qui émanent de l'Âme du guerrier URVAN auprès des fidèles de la lumière, pour aider quiconque les aimes, à surmontés les obstacles vers le chemin parfait où l'oeil (HVARE) du soleil sidéral resplendissant de Milles milliards d'éclats éternels oeuvre pour l'agencement de l'Âge d'Or (Saoshyant). Le réalisateur de TCHAHAR CHANBEH SOURI, Asghar Farhadi dit pour son film : " de nos jours et en temps difficile et complexes, la tragédie classique qui elle résultait du conflit entre les forces du Bien et celle du Mal. A l'époque, le publique aspirait naturellement au triomphe du Bien, mai ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le public est incapable de joisir son camps et ne sait plus qui doit sortir vainqueur de cette lutte." Noûs nous avons choisi notre camps, celui du BIEN, faîte le Bien. HUMATA HUKHTA HUVARSHTA !

 

Dossier de Presse : Les films du paradoxe 2006.   Les Gathas : Le livre sublime de Zarathoustra  KHOSRO KHAZAI PARDI Albin Michel 2011.  Éric PHALIPPOU Aux Sources de SHÉHÉRAZADE contes et coutumes des femmes Zoroastriennes ACTA IRANICA Encyclopédie permanente des études IRANIENNES 2003.  Ioan P.COULIANO Les GNOSES Dualistes d'Occidents PLON 1990, Le Zend-Avesta (3 volumes) Annales du Musée GUIMET (tomes 21, 22, 24,) James DARMESTETER Adrien-Maisonneuve 1960. Georges DUMÉZIL Les dieux des Indo-Européens PUF 1952.  Le Magazine PARSIANA (Années 2004-2010) et ses publications. Monique ZETLAOUI Ainsi vont les enfants de ZARATHOUSTRA : Parsis de l'Inde et Zartushtis d'Iran IMAGO 2003.

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 15:15

Hors Satan (2011)

 

LE PARIA

 

Un gars au visage buriné, une sorte d'ermite-vagabond, vise avec une carabine de chasse, une alouette d'eau en vol stationnaire entre un ciel chargé de nuages et une terre sableuse inondée d'une lumière grise et froide, puis, d'un coup fait feu. Notre regard dirigé par le sien s'achemine sur le véritable destinataire du tir meurtrier : un chevreuil, qui agonise de sa blessure est achevé par l'étrange et taciturne marginal. Une fille (Alexandra LEMATRE) à la peau opaline, au visage blafarde sous ses cheveux noir corbeau, l'insulte. Le type (David DEWAELE) au regard louche fixée comme une vipère, c'est : SATAN, le messager accusateur qui assassine son ennemi le chevreuil (symbole de grâce salvatrice) en épargnant l'alouette des eaux et son chant de joie et d'amour. il contemple la nature environnante des terres sauvages balayées par le sifflement du vent des campagnes dont il est le Maître, le seigneur des lieux, son royaume. Le couple tordu s'agenouillent devant le soleil couchant qui inonde de sa lumière orangée la plaine des marais baignées de brumes, leurs visages se confondent avec le paysage majestueux, les mains jointent à la manière d'une prière, pour mieux admirer la symbiose des éléments naturels, tel l'harmonie composition d'un tableau impressionniste. Le gitan maléfique tue aussi les gens, comme le beau-père violeur de la fille. il frappe à coup de bâton le crâne d'un de ses prétendants empressé, dort en plein air à côté d'un amas de ruine où il entretien un feu. il prie cette nature verdoyante et son horizon sensationnel. Mais ce braconnier du DIABLE est aussi à ses heures, un rebouteux pratiquant l'exorcisme sur une petite fille apparemment possédée et immobilisée par une paralysie sexuelle. De son regard, de ses mains, sa bouche, il fait éclore et surgir le mal, cette vilenie noirceur qui emprisonne l'humain, la peur, dans un déchaînement d'animalité. il est le tentateur et l'expulser de l'intérieur des gosiers et l'explorateur des basses fosses. il se fait l'ange-gardien de la fille triste qui ne ressent plus rien et l'invite à franchir des passerelles sur les dunes, un sentier dans les bois, des chemins et des pont qui traversent les étangs au milieu du feu des enfers où elle réside dans sa révoltante solitude de son coeur brisé. Le gars lui refuse son amour (le chevreuil est aussi une figure de la fécondité sexuelle) et l'engage à devenir une Sainte-fille apaisée et guérie de son humiliation contre-nature, sortir de son long sommeil au linceul blanc : le cauchemar du crime. C'est le miracle ressuscité sous les yeux stupéfaits de sa mère désolée (Valérie MESTDAGH). La fille triste c'est la Nature violée sur son territoire, la rupture de son équilibre par la possession absolue vers la révélation de l'essence divine. Le DEMON qui hante les marais y rencontrera sur la route, son semblable, son double féminin, en la routarde moche (Aurore BROUTIN) pour un ébat purificateur. HORS SATAN (2011) présenté a Cannes (06) pour un certain regard en sélection officielle est le 6ème long métrage du réalisateur français BRUNO DUMONT (inspiré de l'univers de l'écrivain Georges BERNANOS (1888-1948) après le coup de tonnerre "mystique" dans le coeur d'HADEWIJCH (2009), puis FLANDRES (2006) avec BARBE l'humaine, Grand prix du festival de Cannes de la même année, TWENTYNIME PALMS (2003) ou le supplice de DAVID au désert, L'HUMANITÉ (1999) grand prix du jury, prix d'interprétation féminin et masculin à Cannes (encore), le regard puissant du lieutenant de police PHARAON de WINTER sur JOSEPH et la fille DOMINO, le très bon LA VIE DE JÉSUS (1997) la séduction de MARIE. Le film de l'ancien professeur de philosophie est rugueux et difficile d'accès, d'une lenteur incroyable et immobile, d'une très grande beauté, aux images hyper-panoramiques en format 2,35 (cinémascope) plans très larges, sans musiques, bourrer de prises de sons directes et naturels qui vous envahissent les sens, jouer par des acteurs puissamment viscérales, tourné dans le boulonnais Nord-Pas-De-Calais (près de Boulogne-Sur-Mer) autour de la commune d'AMBLETEUSE (62) vers la Côte-d'Opale, sur un site naturel et protégé magnifique au bord de la MANCHE. Un film simple et sans message, quand on lui retire le nom de son titre, qui alors nous place dans le rôle de son héros justicier : la méditation sur la nature rayonnante. Une expérience de cinéma radicale, et comme l'indique son réalisateur : "le cinéma permet de laisser percevoir ce qu'il y a de divin chez les humains et de l'éprouver". Un mystère. 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 16:07

the tree of life

 

LA GRÂCE

 

C'est par la lecture d'une partie du chapitre 34 (4-7) de JOB, le livre poétique du TANAKH, que commence la grande épopée cosmique de THE TREE OF LIFE (2011) "l'Arbre de Vie". Un Big-Bang d'images fabuleuses se succède sur fonds d'envolées musicales grandioses, le début d'un voyage mystique au coeur des Origines de la vie. Les planètes surgissent de l'univers en ébullition. La création sur terre se développe sous nos yeux. Les éléments s'entrechoquent après qu'un Météor (la Grâce entraînée part la chute) frappe la terre. Les volcans en mouvements explosent leurs laves. Le déferlement des vagues Océaniques tanguent les méduses par milliers. C'est le début de l'évolution de toutes les espèces, des poches gazeuses explosent sous un ciel de plomb. Le monde progresse et les créatures se multiplient en toute liberté. Un dinosaure s'éprend de compassion pour un de ces congénères apparemment plus faible que lui. Le soleil et ses reflets joue un ballet transperçant, entre les eaux, les montagnes, les arbres des forêts. il est le fil conducteur de toute cette fresque d'une beauté fulgurante. puis il y a la Mère (Jessica CHASTAIN) qui apprend le décès d'un de ses trois enfants, mort peut'être à la guerre du VIÊT-NAM (1959-1975). C'est son fils cadet, il avait 19 ans. Comment peut'on survivre à cela ? le deuil est t'il possible ? qu'est-ce-que la vie ? Nous découvrons, l'Aîné, JACK (Sean PENN), architecte, tourmenté et perdu aux milieux des Buildings de verre et d'acier, la nouvelle forêt du monde moderne, NEW-YORK, se souvenir et s'interrogé sur la signification de son enfance, quarante années plus tôt, parmi sa famille installée dans une banlieue pavillonnaire du TEXAS dans l'Amérique profonde des années 50, les O'Brien. Jack, alors adolescent (Hunter Mc CRACKEN) est élevé en même temps que ses deux frère de 8 et 10 ans, par un père (Brad PITT) ancien officier de l'Armée, cadre dans une usine, à la personnalité autoritaire et patriarcal, aliéné de lui même, souvent absent et éduquant ses enfants par la dureté de la force, celle du plus fort. La famille O'Brien est croyante et entièrement baignée des règles d'un puritanisme Chrétien et religieux. Jack prend ce père trop rigide, comme modèle (l'identification) exemplaire, puis l'affronte en ennemi. il est partagé entre se Mère, généreuse et aimante, son père, éxigent et obnubilé par la réussite, troublé par un frère pacifiste et serein, et un troisième, très effaçé. il est révolté par le mensonge (apparent) du message biblique et de la figure du père qui s'y rattache. C'est la perte de l'innocence. THE TREE OF LIFE (2011) d'une durée de 2h18, est une oeuvre cinématographique monumentale, écrite et tournée par le réalisateur Américain, véritable mythe vivant de l'histoire du cinéma, TERRENCE MALICK, son cinquième et nouveau films après ses quatre chef-d'oeuvres : LA BALADE SAUVAGE (1973), LES MOISSONS DU CIEL (1978), LA LIGNE ROUGE (1998), LE NOUVEAU MONDE (2005). il signe, lui le traducteur du philosophe Allemand Martin HEIDEGGER (1889-1976), "Le principe de raison" (1957), fils d'un père Nestorien (Chrétien d'Orient), un long-métrage inspiré, une fresque universelle pleines de fragments métaphysique comme les branches d'un arbre à la puissance contemplatif et Visionnaire, proche de la peinture impressionniste. Une fable spirituelle sur le sens de la vie, ponctuée de plusieurs Requiems des compositeurs : John TAVENER (1489-1545), Hector BIERLOZ (1803-1869), Zbigniew PREISNER (1955), la quatrième symphonie de Johannes BRAHMS (1833-1897), la toccata et fugue en Ré mineur pour orgue de Johann Sebastien BACH (1685-1750) entre-autres, l'histoire d'une famille qui touche l'éternité. La mise en scène de cette intrigue est miraculeuse de beauté. Une méditation sur la Grâce et la nature : "Tu m'as parlé à travers elle, à travers le ciel et les arbres, avant que je sache que tu existais. Quand t'es-tu penché sur mon Âme ?" dit Jack s'adressant à D.

 

the tree of life (2011) l'arbre de la vie

 

La nature serait une perfection divine, corrompue par le regard (jalousie) dominateur de l'homme, qu'il s'approprie par la force. Le résultat de cette violence, déchire et s'épart l'homme de cette nature. Seule la Grâce surnaturelle (la Mère en lévitation), essence authentique de la nature non-voilée, non déifiée (le soleil), peut, par sa gratuité, sa légèreté (l'amour) transcendée cette rupture hostile pour atteindre l'être, le vrais Dieu : la vie, la lumière émanée, l'harmonie et l'alliance parfaite entre l'univers et ses créatures. C'est l'épouse, la bonté qui calme la puissance du désir sauvage de l'homme. Les signes perfectionnés et antagonistes du combat des hommes et de la nature, cette friction horrible, sont cet appel. Tous réunis, ils forment un tout, comme la  scène final de ce grand film, ou la plage bercée par les eaux infinies (le paradis de l'enfance retrouvée), est le lieu de la réconciliation transcendantale de toutes les espèces vivantes. Les Âmes libres d'exister par eux même, l'amour se connaissant : L'ORIGINE. "sans amour la vie passe comme un éclair" dit la Mère, Mme O'Brien (Jessica CHASTAIN) habitée par la Grâce (charité en GREC) entourée de ses deux soeurs, (la foi et l'espérance) annonçant la fin des hostilités, le passage du deuil. Cette méditation, aux symbolismes subjectifs, sans prosélytisme, sur la nostalgie de l'enfance perdue, puis retrouvée, à l'esthétique artistique pleines de sensations, Autobiographique, appuyée par les Voix-Off murmurées de ses protagonistes convaincus, à pourtant été, hué et sifflé au 64 ème festival de CANNES 2011 ou elle concourt en compétition officielle. Juger souvent comme "écoeurante", "une soupe catho" (sic), "New-age débile" (Terrence MALICK est Méthodiste épiscopalien), "une métaphysique de pacotille", "dégoûtante de spiritualité" et j'en passe. Elle ne mérite pas ces qualifications douteuses, ces rires mesquins entendus en salle de projection, presque insultants. il semble que çe soit à "cause" (re-sic) de son coté spirituelle et chrétienne, bien incertaine d'ailleurs, qui a provoquer la haine de certains spectateurs (en FRANCE) et tous ces commentaires injurieux sur le Net. L'incompréhension me submerge. Mais laissons Jack (Sean PENN) proclamé : "Un jours, on s'écroulera en larmes, et on comprendra toutes ces choses. Guide nous jusqu'à la fin des temps." Malgré la sublimation artificielle et idéaliste de certaines séquences (2 ou 3) par des truquages numériques trop appuyés, c'est une oeuvre courageuse d'intensités d'un Artiste immense, sincère et unique, du vrai grand cinéma !

 

the tree of life (2011)

Grâce 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 17:48

Dharma Guns de F.J Ossang

 

LE DÉSORDRE

 

Une femme au visage lunaire à l'allure racée d'une beauté pétrifiée, son corps moulé de latex, pilote un hors-bord qui tracte un jeune skieur nautique. STAN Van Der Daeken (le héros) glisse en zigzaguant sur les eaux d'un lac, au rythme d'une musique PUNK-ROCK, avant de chuter et sombrer dans les flots, suite à un choc produit par le baiser soufflé de sa Muse, une déflagration de type arme à feu. STAN, sort du coma et découvre qu'il est l'héritier d'un mystérieux professeur STARKOV et entreprend la quête d'un script énigmatique (implanté dans son cerveau), le plan d'une Arme toute puissante qui lui permettra de voyager dans le futur et d'y rejoindre sa compagne, DELIE, séquestrée dans un monde parallèle par le sinistre "Herr doctor", Dr EWERS (Diogo Doria). Mais il est victime d'une manipulation génétique expérimentale, comme celle de toute l'humanité, dédoublé en une sorte de Zombie fantasmatique. Alors qu'une société secrète et terroriste nommée les DHARMA GUNS perpétue des attentats chimiques et électriques contre des complexes industriels, STAN s'allie avec JON (Lionel Tua) un ami d'enfance, pour exterminer les Zombies ( les doubles) et élaborer son script (le livre des morts) sur l'île volcanique de LAS ESTRELLAS, véritable dédale mental. l'apparition lactée et salvatrice de DELIE, lui indique que la fin du Monde est toute proche.

 

Dharma Guns (2010) de F-J Ossang

 

DHARMA GUNS (2010) "LA SUCCESSION STARKOV" est le quatrième long métrage après L'AFFAIRE DES DIVISIONS MORITURI (1985), combats de gladiateurs clandestins dans les souterrains (groupe-Baader-Minhoff(RAF), LE TRÉSORS DES ÎLES CHIENNES (1990), la peste énergétique (L'ORÉON) des cannibales fantômes du poison nucléaire, et DOCTEUR CHANCE (1997), un couple nihiliste avec voitures et machines en puissances, le cinéaste, écrivain (De La Destruction Pur (1977, situationnisme), chanteur français MKB Fraction Provisoire (PUNK-INDUS), F.J OSSANG (je solidifierai mon sang, j'en ferai de l'os) peut-être (ÉZECHIEL 37), nous signe une oeuvre Ambiante politico-fantastique. DHARMA GUNS est film, couleurs au début et noir et blanc, une coproduction Franco-Portugaise d'une durée de 93 minutes, presque muet à l'image irradiée de lumière, qui nous conte une histoire étrange, celle des représentations visionnaires et labyrinthique de l'esprit d'un homme victime d'un complot médicinal, qui se meurt dans une chambre d'opération. C'est entrecoupé de cartons et d'inter-titres aux lettres et textes (délier) énigmatiques, de références à la littérature fantastique, ex : (HOWARD PHILLIPS LOVECRAFT 1890-1937). Un cinéma noir à l'esthétisme "Post-expressionnisme, survolé d'une poésie clinique. Entre rêve et réalité, le héros voyage aux pays des morts, pour y délivrer DELIE (ELVIRE) alors DIANE, la déesse lunaire, soeur du soleil, contraction de la lumière prisonnière de sa propre ombre (la lune Noir) devenue HÉCATE descendue aux enfers (DELI-KÂLI) dans un double lieux, l'île de DÉLOS et ses eaux vénéneuses, son origine. Par ses souvenirs polymorphiques, STAN (Guy Mcknight) s'enfonce dans une mort extatique comme le spectateur qui devant ce kaléidoscope schizophrène, soit meure d'ennui ou s'interroge sur le Non-Sens de cette vision cyber-punk à l'initiation orphique néo-libertaire-crypto-bouddhiste. Donc une "post" série Z, parfois ankylosée dans ses codes barres dont on appréciera les images oniriques électrifiées. "J'ai pensé, en regardant le lune, que ce monde tel qu'il Est est le NIRVANA, et j'ai compris que c'était vrai.." DHARMA (1953-1956) de JACK KEROUAC (1922-1969). de l'autre côté se cache la réalité.

 

Dharma Guns (2010)

LE DHARMACAKRA

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 16:13

original 539856

 

LE SACRIFICE

 

Trois jeunes enfants sont éduqués avec d'autres élèves du même âge, dans les conventions des plus respectueuses de l'hygiène corporelle et de la santé physique, dessinant et pratiquant l'Art, au pensionnat de HAILSHAM perdu au milieu d'une campagne Anglaise, loin du monde extérieur. ils sont protégés de tout les dangers de la Vie et promus à un avenir exceptionnel. Une amitié privilégiée naît rapidement entre KATHY (Carey MULLIGAN, Une éducation (2009), Wall Street (2010), TOMMY ( Andrew GARFIELD, The Social Network (2010) et RUTH (Keira KNIGHTLEY, Orgueil et Préjugés (2005), The Duchess (2008). Le trio est devenu adolescent. Kathy et Tommy s'aiment, mais Ruth s'interpose. Ensemble, ils découvrent au fur et à mesure, leurs véritable et insoutenables raisons d'être : ils ne sont que des doublures biologiques programmées pour donner leurs organes, afin de guérir les originaux vieillissant. Leurs existences seront brève, ils disparaîtront après utilisation. Cette horrible révélation, dont ils prennent lentement conscience une fois adulte, bouleverse leurs amitiés et leurs amours, les plongeant dans une résignation dès plus abjecte. Avec un calme brutal ils accomplissent leurs cruelles destinées. Mais une rumeur persistante, leurs indiquent que pour obtenir un sursis  de deux ou trois ans, ils doivent prouver la pureté de leurs sentiments réciproques. Ce on-dit est' il véridique ? NEVER LET ME GO (2010) est un drame-fantastique réalisé par l'Américain MARK ROMANEK (Photo Obsession, (2002), une adaptation assez fidèle du célèbre roman "Auprès de moi toujours" (titre français, éditions des 2 terres 2006, et Gallimard-Folio (2008) de l'écrivain Britannique d'origine Japonaise KAZUO ISHIGURO né à NAGASAKI en 1954. Un film immergé dans une profonde mélancolie, empli d'une nostalgie sans limite ou le romantisme élégant et très British d'une jeunesse sacrifiée, pleines d'attentes, est insulter par une société indifférente et chargée d'hypocrisies jusqu'à l'impitoyable du vivre plus longtemps, appuyer par une mise en scène sobre pour une ambiance inquiétante et fascinante. La très belle photos d'Adam KIMMEL, adoucis les cicatrises de l'agonie. On ne peut qu'être abasourdit par l'absence total de révolte de ces jeunes "donneurs" qui sont dépouillés de leurs organes vitaux, de leurs enfances, leurs innocences, formés au mensonge le plus répugnant d'une humanité cupide et vieillissante : la mort de l'art. Un film triste et beau à la fois, qui nous touche droit au cœur (ce qu' il en reste). Un avenir désespérant nous attend. il est déjà là !

 

never-let-me-go-never-let-me-go-02-03-2011-2-g

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:19

Black Swan

 

LES LARMES DU CYGNE

 

Dans le monde très fermé de la danse classique du Company New York City Ballet, NINA SAYERS ambitieuse ballerine dont la vie entière y est consacrée comme celles de ces collègues de chorégraphie, se voit obtenir le rôle principal de la reine du LAC DES CYGNES, le sommet spectaculaire et in-surpassé du ballet d'action classique (composé par Peter ILLITCH TCHAÏKOVSKY en 1876), en remplacement d'une danseuse étoile vieillissante Beth (WINONA RYDER, une vie volée (1999). Elle doit interpréter le blanc cygne de l'innocence (ODETTE) et son double démoniaque. Son metteur en scène et directeur de ballet, Thomas LEROY (Vincent CASSEL, Mesrine (2008) personnage autoritaire et ambigu (le prince magicien) la sollicite à développer l'émergence de son côté obscure pour qu'elle puisse sentir et incarner à la perfection le cygne noir. Un malaise naît de sa confrontation avec la sensuelle et impudente LILY, sa rivale au dos tatoué d'une paire d'ailes noires, son sosie et sa doublure sur scène. NINA (Natalie PORTMAN (HESHLAG) qui fut la reine AMIDALA dans les épisodes I à III de STAR-WARS (1999-2005), joue la prestation magnifique d'une protagoniste tourmentée qui perd contact avec la réalité dans une histoire sombre et baroque, réalisé par l'Américain DARREN ARONOFSKY (PI (1998) et ses 216 chiffres du vrai Nom de D., REQUIEM FOR A DREAM (2000) un drame toxico aux amphétamines, THE FOUNTAIN (2006) et son arbre de vie illuminé, THE WRESTLER (2008) le saut de l'ange d'un lutteur désabusé) filme caméra à l'épaule, la performance effrénée d'une compétition hallucinée des corps en souffrances par le surpassement de soi : l'envol d'un ange vers la mort. NINA "la choisie", jeune danseuse timide et infantilisée par une mère (on peut supposer l'inverse) ancienne ballerine déchue, étouffante et jalouse : ERICA (Barbara HERSHEY (HERZSTEIN) fiancée malgré elle par une entité invisible dans L'EMPRISE (1981) puis incarna à l'écran MARIE-MADELEINE dans LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST (1988) ", excellente actrice, dans cette relation fusionnelle pleine de malédiction. "La petite princesse" vit entre l'univers clos de la danse et ses peluches et poupées rose-bonbons, immature et anorexique, prête à tout pour atteindre la perfection rêver de ceux qui l'entourent par une autodiscipline impitoyable de son corps. Cygne de jour et femme de nuit, NINA contemple son image fragmentée dans "un miroir de sorcière" (convexe) et n'y voit que la projection menaçante de ses multiples reflets obsessionnels intérieure, qui se brises en mille morceaux. Elle est partout ! mais es-ce bien les siens ? Et cette LILY (Mila KUNIS, LE LIVRE D'ÉLIE (2010) sa concurrente, double phantasmée et érotisée (ODILE) qui lui révélera les dimensions cachées et inavouables de ses pulsions sauvages et destructrices d'une sexualité contrariée qui l'habite, est 'elle réelle ? BLACK SWAN (2010) est donc un thrillers psychologique qui développe les effets sonores (sifflements, drenses du cygne) et visuelles (l'esthétique homicide) d'un jeux de miroir truqué à l'intérieur d'une conscience spongieuse en pleine métamorphose, rongé par un sombre monstre intérieur : L'ART meurtrier. Le rideau tombe avec un final éprouvant ,les larmes du chagrin (le lac) se dédoublent pour afficher un sourire ravi. Une plongée fantastique et vertigineuse, pleines d'horreurs, dans un esprit angoissé à la recherche de son Âme. a voir malheureusement !

 

Black Swan (2010)

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 13:36

Les Fables de Starewitch

 

LE VIRTUOSE

 

Une ensemble de six courts métrages, dont cinq perles inspirées librement des oeuvres du fabuliste et poète français jean DE LA FONTAINE (1621-1695) forme ce film réalisé par le très grand pionnier du cinéma d'animation LADISLAS ALEXANDROWITCH STAREWITCH, né à Moscou en RUSSIE de nationalité polonaise, qui acquière très tôt dans son enfance un esprit d'indépendance, se passionnant pour le dessin, la peinture, le théâtre et l'entomologie, collectionnant toutes sortes d'insectes. S'intéressant et pratiquant l'art photographique, il filme en 1909, des scènes de nature en vue réelle pour le musée ethnographique de KOVNO (kaunas) en LITUANIE. Réalise son premier film d'animation : LUCANUS CERVUS (1910) avec des insectes séchés (naturalisés), dont certaines parties de leurs membres étaient artificiels, faits de cire à modeler et de fils métalliques, une bataille entre deux espèces de coléoptères mâles (Lucarne Cerf-Volant). il présentera son premier film de Marionnettes animées LA CIGALE ET LA FOURMI (1911) à la cour du Tsar NICOLAS II, devient opérateur-décorateur, reçoit une médaille d'or lors de l'exposition universelle de MILAN (1913) pour son film "la terrible vengeance" inspiré d'une nouvelle du même nom de l'écrivain russe NIKOLAÏ VASSILIEVITCH GOGOL (1809-1852), puis fuit avec sa famille la révolution Russe et Bolchevique, vers l'ITALIE et la FRANCE en 1920, s'installe dans la banlieue EST de paris à Fontenay-sous-bois alors département de la seine, il va y tourner une bonne partie de ses films, plus d'une centaines, qui seront diffuser dans le monde entier. il a quarante ans et crée son propre studio de production cinématographique-artisanal, avec sa femme Anna et ses deux filles Irène et Jeanne (NINA STAR). Auto-didactes, ils conçoivent et fabriques des marionnettes faites de structures métalliques possédant une ossature de bois, véritable squelette rembourrer de paille, de coton, de la mousse revêtue de peau de chamois humidifiée, qui en séchant vont permettre de plissés a volonté leurs visages de pantins et autres animaux empaillés, a l'aide de charnières rigides, affermissant leurs expressions, qui leurs confères, avec une magie habile et inégalée, images par images, la vie, à ces étonnants jouets de bois-truqué aux yeux de verres, des corbeaux, libellules, chiens et canidés animés en toute fluidité, dans un décors de nature végétal, parfois teinté en couleurs, soutenue par des scénarios originaux, sont de véritable fantaisie inventif de créativité pour l'oeil. En 1930, il finit son chef-d'oeuvre, premier film d'animation de l'histoire du cinéma français, LE ROMAN DE RENARD adapté de la version du dramaturge et homme d'état allemand JOHANN WOLFGANG VON GOETHE (1749-1832). Cet inventeur des premiers films de ciné-animations tridimensionnelle, tomberas dans l'oublie et survivra de petite productions publicitaire. NINA sa cadette deviendra aveugle. Sa femme décède en 1956. il meurt en 1965. Son travail fantastique a beaucoup influencé des réalisateurs et producteurs de cinémas connus, tels que TIM BURTON (hommage à "FETICHE-MASCOTTE 1933 l'histoire d'un chien en peluche qui prend vie par les larmes d'une petite fille) pour son THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS réalisé par henry SELICK, et Les aventures d'un renard du livre de roald DAHL (1916-1990) le FANTASTIQUE Mr. FOX (2010) de wes ANDERSON, et bien d'autres. Les fables de LADISLAS STAKEWITCH (2011) film de 1h10, restaurées  par Léona-Béatrice-Martin STAKEWITCH, présente les œuvres géniales de son grand père, additionnées d'une musique sympathique, est constituer des magnifiques : LE LION ET LE MOUCHERON (1932) la fierté d'un lion face à la désinvolture d'un moucheron, LE RAT DE VILLE et LE RAT DES CHAMPS (1926) ou les rats visitent les cabarets de paris, LES GRENOUILLES QUI DEMANDENT UN ROI (1922) une nouvelle reine de la mare arrive, LA CIGALE et LA FOURMI (1927) une bohème que cette cigale, LE LION DEVENU VIEUX (1932) qui rumine sa gloire passé, accompagné d'un documentaire : "Comment naît et s'anime une CINÉMARIONNETTE" (1932) avec une des filles du magicien : IRENE. Bienvenu dans l'univers incroyable et fantaisiste de maître STAREWITCH.

 

Les Fables de Starewitch

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