LES VAUTOURS

Marée de l'opinion, malléable par les informations diffusées des chefs, se déversant comme des rats dans les souterrains de la barbarie pulsionnelle, marchant aux pas sous des ciels très corrects, elle est le sang des banques et des puissants de la terre mouvante. Peur de ses propres petits, elle hurle, pas avec les loups, mais les vautours, impuissante charogne. Repoussante d'immondices de guerres fratricides, elle s'absente de la terre réelle pour se dissoudre dans l'idiotie moderne des machines dévorantes, reniant ses mœurs, ses cultes pour s'approprier les dieux de l'oublie. Mortel elle est.

PROPAGANDE :

L'œil du "grand frère" scanne nos vies. Contrôle les masses, surveille la "vie". Formatant nos esprits, il nous fait adorer son image, prier ses guerres, rire de ses spectacles.Tout les jours, il mange l'individu, voracement, sûr de sa justice. il n'a pas d'ombre, illuminant de ses émanations, le sang animal des images terrestres. il voit tout, pense tout. Au-delà de lui, rien ne naîs. En ses belles couleurs, il se complaît. Résister. Est-ce possible ?

NOUS, HOMMES ! De nos bras puissants qu'en reste-t-ils ? Des filaments blanchâtres métallisés et sclérosés dans l'acier technique, bipé de scintillement bio-informatique scellé par un temps des gestions économiques de l'humain. Des connections aux éclats plâtrières dispersent des phases symphoniques qui hurlent à la sourde nature, le triomphe rieur. Les crises de fluctuations : on nous en annonces des fières systèmes où l'homme, enfin, tue son amour !